Le plafond cathédrale est un plafond incliné, dont les deux côtés possèdent une pente abrupte symétrique, qui se rejoignent au milieu, au niveau d’un faîte. Sa belle hauteur confère à toute maison une architecture atypique et un cachet indéniable. S’il séduit les particuliers et les architectes, il est essentiel d’en mesurer ses contraintes, avant d’envisager ce type de projet.
Le plafond cathédrale et le plafond voûté
Le plafond cathédrale renvoie aux temps médiévaux au cours desquels ces édifices religieux étaient les seuls à posséder cette structure en bois d’une telle hauteur. En effet, il peut atteindre, voire dépasser les 4 à 6 mètres, offrant à ses occupants, une sensation d’espace incomparable.
Si la pente suit celle de la toiture du bâtiment, pour un plafond cathédrale, ce n’est généralement pas le cas pour un plafond voûté : symétrique ou asymétrique, il peut présenter un seul côté incliné avec une pente incurvée ou arquée, voire plusieurs côtés convergents vers un point central.
Au-delà de leur pente et de leur ossature supérieure, le plafond cathédrale et le plafond voûté, présentent les mêmes avantages et contraintes.
Les atouts « charme » d’un plafond cathédrale
Le principal avantage d’un plafond cathédrale est son esthétisme : il attire les regards, structure une pièce, tout en mettant en valeur ses éléments architecturaux. Notez que les décorateurs aiment à le personnaliser, avec de belles poutres en bois, des suspensions design et en cascade, des jeux de matières et de couleurs sur ses pentes inclinées, etc.
Sa spectaculaire hauteur sous plafond ouvre la pièce vers le haut, le rendant immédiatement plus aéré et plus lumineux. S'il est associé à des baies vitrées et des grandes fenêtres de toit, sa luminosité est amplifiée. Cette hauteur permet aussi une meilleure circulation de l’air : en été, les parties basses seront indéniablement plus fraîches…
Les contraintes à lever en rénovation / construction
Si la mise en place d’un plafond cathédrale convient, aussi bien aux constructions neuves qu’aux rénovations, il faut en mesurer les contraintes avant le lancement du projet. Avant toute chose, son coût est logiquement plus élevé que les autres, dans la mesure où ces travaux réclament davantage de main-d’œuvre et de matériaux, sans parler d’une charpente adaptée.
La magnifique hauteur sous plafond peut également causer des problèmes d’entretien, comme le changement d’une ampoule ou le nettoyage d’une fenêtre.
Mais le principal inconvénient d’un plafond cathédrale se situe au niveau du chauffage de la pièce : si le confort d’été est naturellement assuré, le confort d’hiver appellera des solutions performantes et adaptées. Par exemple, un isolant haute performance, un système de ventilation efficace, ainsi qu’un ventilateur de plafond pour rediriger l’air chaud vers le bas et faire circuler l’air frais en été…
Pour profiter d’une pièce de vie exceptionnelle, prenez le temps de discuter avec le courtier en travaux La Maison des Travaux de votre région pour réfléchir à l’isolation, au chauffage et à l’entretien. Avec un projet de construction ou de rénovation bien pensé, ces contraintes disparaissent au profit de l’atout « charme » du plafond cathédrale, élégant, spacieux, irrésistible…